C’est un peu avant le début de la pandémie que Lynda Syvrais, notre gaspésienne préférée, a pris sa retraite. Pour un changement de rythme de vie, on peut dire que c’en est tout un !
La carrière de technicienne en administration de Lynda a débuté en 1990. Elle faisait alors quelques remplacements ponctuels, principalement à la Direction des immeubles. Par la suite, de 1992 à 2008, après l’obtention d’un poste régulier, elle a travaillé à la Direction générale des technologies de l’information et des communications, aujourd’hui connue sous la désignation de Technologies de l’information (TI) de l’UdeM.
Après 16 années à la DGTIC, et mûre pour un changement, Lynda est arrivée au Département de physique, à la suite du départ de Louise Grégoire. Lynda qualifie ses 12 années passées au sein de notre unité comme son « coup de cœur professionnel ». Elle aimait particulièrement le défi colossal que pose la gestion des fonds de recherche des chercheurs et des équipes de recherche. Comme nous l’avons tous constaté, Lynda était méthodique, organisée et très professionnelle. Nous sommes nombreux à avoir pu compter sur son aide précieuse et ses contacts afin de démêler les imbroglios administratifs auxquels nous pouvions être confrontés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’université.
Lynda appréciait aussi (et surtout) les contacts personnels avec les professeurs, les chercheurs, les étudiants aux cycles supérieurs et ses autres collègues du département. On pouvait toujours compter sur sa bonne humeur et son sens de la répartie pour agrémenter nos journées au travail. Lynda m’a confié qu’elle garde d’excellents souvenirs des personnes qui ont croisé son chemin pendant toutes ces années. Je suis convaincu que c’est réciproque.
Lynda habite désormais dans le bas du fleuve, à Rimouski. On peut sortir une gaspésienne de son patelin, mais on ne peut pas sortir la mer d’une gaspésienne! Elle promet cependant de revenir faire un tour dans le coin dès que la situation retournera à la normale. Peut-être la croiserez-vous sur une terrasse ? D’ici-là, bonne retraite Lynda!
Robert Lamontagne