Le doctorant Olivier Gingras, de l’UdeM, a découvert qu’un matériau supraconducteur possède deux familles d’états quantiques pouvant mener à de possibles innovations dans le transport d’électricité.
Toutes les technologies que nous utilisons fonctionnent grâce à des matériaux conducteurs d’électricité ou de champs magnétiques qui, à l’échelle atomique, offrent une résistance et engendrent une perte d’énergie importante… et coûteuse.
Aussi, depuis une centaine d’années, de nombreux physiciens ont concentré leurs recherches sur la supraconductivité, un état quantique de la matière dans lequel l’électricité peut voyager à l’infini sans résistance tout en esquivant les champs magnétiques.
L’un des supraconducteurs les plus étudiés au cours des 25 dernières années est le ruthénate de strontium. Et récemment, le doctorant Olivier Gingras, du Département de physique de l’Université de Montréal, a élaboré une théorie établissant deux nouvelles familles d’états quantiques spécifiques à ce matériau.
Cette théorie prometteuse, publiée dans les Physical Review Letters et formulée sous la codirection des professeurs Michel Côté, de l’UdeM, et André-Marie Tremblay, de l’Université de Sherbrooke, ouvre la porte à de nouvelles avancées fondamentales dans le domaine de la physique contemporaine.