Le projet Parité sciences, ayant pris forme au Département de physique, est fier de célébrer aujourd’hui sa première année d’activités! Ce projet fondé en septembre 2020 par les professeur·e·s Jean-François Arguin et Julie Hlavacek-Larrondo ainsi que Mirjam Fines-Neuschild, aujourd’hui chercheuse postdoctorale en EDI à Concordia, a pour objectif principal d’augmenter la représentation des femmes dans les programmes de baccalauréat en informatique, mathématiques et physique. À titre indicatif, les statistiques de l’Université de Montréal montrent que la fraction de femmes dans ces programmes se situe respectivement à 25%, 37% et 23%.
Pour réaliser cet objectif, l’équipe de Parité sciences offre une formation sensibilisant les intervenant·e·s du milieu de l’éducation à l’importance de leur rôle dans le développement de l’identité scientifique et l’orientation de carrière des jeunes femmes en cours de formation. Ainsi, en sensibilisant et en outillant les intervenant·e·s du milieu de l’éducation, plutôt que sur les jeunes femmes en formation directement, le projet s’assure d’avoir des retombées sur les jeunes femmes en formation des cohortes actuelles, mais également des cohortes futures! La formation, offerte depuis le 10 mars 2021, est également accompagnée d’une trousse d’outils pédagogiques faciles à intégrer. À titre d’exemple, la trousse comprend :
- Une liste de 10 stratégies pédagogiques favorisant le développement de l’identité scientifique des étudiantes ;
- Des présentations sur les carrières en informatique, mathématiques et physique ;
- Une affiche sur les enjeux associés à la sous-représentation des genres ;
- Un questionnaire d’auto-évaluation des pratiques pédagogiques.
Découlant de récente collaboration, Parité sciences est également fier d’ajouter à ses ressources :
- Un lien vers une visite virtuelle des bureaux d’Ubisoft ;
- Un contact avec des conférencier·ère·s souhaitant présenter leur parcours pour inspirer les jeunes femmes ;
- Un lien vers le jeu la Remorqueuse de l’Espace d’Éric Laflamme, enseignant de physique au Cégep Édouard-Montpetit. Ce jeu présente un·e astronaute intentionnellement non genré et le dernier chapitre est consacré à la place des femmes en sciences ;
- Trois capsules vidéo sur des femmes scientifiques notoires accompagnées d’exercices pédagogiques par le vulgarisateur chevronné Stéphane Durand. Ces capsules et exercices seront prêts en mai 2022. Visionnez un aperçu des trois capsules ici!
Le projet connaît un succès fracassant, comme en témoignent les statistiques suivantes : 79 formations ont été offertes totalisant 612 intervenant·e·s dans 60 établissements collégiaux (représentant 86% des établissements du Québec). Dès septembre, l’équipe prévoit étendre sa formation aux enseignant·e·s du réseau secondaire, un bassin encore plus important! Pour ce faire, Parité sciences offrira sa formation à la Faculté d’éducation permanente de l’UdeM ainsi que dans toutes les écoles secondaires du Québec.
Ce projet est fièrement soutenu par, entre autres, le Secrétariat à la Condition féminine – Québec, le Ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, les Fonds de recherche du Québec – Nature et Technologie et IVADO. Parité sciences entretient également des partenariats avec des acteurs dont Ubisoft, le Centre de recherche en astrophysique du Québec et le Cégep Édouard-Montpetit afin de développer des outils pédagogiques adaptés aux besoins du milieu de l’enseignement et aux réalités du marché de l’emploi.
Parité sciences compte une belle équipe composée notamment de membres actuel·le·s et diplômé·e·s du Département de physique.
- Co-fondateur·trice·s : Jean-François Arguin, Julie Hlavacek-Larrondo (professeur·e·s de physique à l’UdeM) et Mirjam Fines-Neuschild, chercheuse postdoctorale en ÉDI à l’Université de Concordia
- Stéphanie Luna, coordonnatrice du projet attachée au Département de physique de l’UdeM
- Jean-François Carrier, professeur au Département de physique de l’UdeM
- Marylou Fournier Tondreau, étudiante à la maîtrise au Département de physique de l’UdeM
- Sabrina Morel, professeure de physique au Cégep Édouard-Montpetit